Le 15 juillet 1410, la bataille de Grunwald vit l’affrontement entre l’Union de Pologne-Lituanie et l’État monastique des chevaliers teutoniques. Guerre de civilisations, tournant militaire et géopolitique, symbole de résistance… La victoire éclatante de l’Union est restée un objet de fierté nationale en Pologne et en Lituanie. Selon les manuels d’histoire allemande, l’Ordre teutonique apporta le progrès en Europe Orientale. Pour les Polonais et les Lituaniens, il ne fût que la source d’une succession de périodes violentes.
Première mission
A la fin du 10e siècle, Boleslas Ier le Vaillant, duc de Pologne, souhaitait étendre son autorité sur une région longeant la mer Baltique occupée par un peuple balte, appelé Borusse ou Prussien. Boleslas était le fils de Mieszko Ier, prince slave de la dynastie Piast qui plaça, par son baptême en 966, la Pologne sous la protection de l’Eglise catholique romaine.
Le duc envoya donc des missionnaires convertir les tribus païennes. Parmi ces évangélistes figurait Adalbert, premier évêque de Prague et de Bohême, alors en exil à Rome. Les Prussiens le décapitèrent en 997. Boleslas racheta son corps pour l’enterrer dans la cathédrale de Gniezno, capitale initiale de la Pologne jusqu’en 1138. Canonisé en 999, le martyr devint l’objet d’importants pélerinages et plus tard le saint patron de la Bohême, de la Pologne et de la Prusse.
Les tribus prussiennes conservèrent leur indépendance pendant encore deux cents ans. Quant à Boleslas Ier, il fut le premier souverain à être couronné roi de Pologne en 1025. Toutefois, un siècle plus tard, en 1138, le Royaume de Pologne fut à nouveau divisé en quatre duchés héréditaires, selon les dernières volontés de Boleslas III. Le roi souhaitait ainsi éviter des guerres fratricides à ses quatre fils. Mais les deux siècles de redécoupages successifs du territoire qui suivirent affaiblirent considérablement le pouvoir de ses princes.
De l’Ordre à l’État teutonique
L’Ordre teutonique (d’un vieux mot signifiant « allemand ») fut fondé au temps des croisades en Terre Sainte à la fin du XIIe siècle.
Initialement simple ordre hospitalier composé de moines, il fut converti en ordre militaire constitué principalement de chevaliers allemands. Appuyé par un frère de l’empereur Frédéric Barberousse, il fut reconnu par le pape Innocent III en 1199 et participa à des croisades contre les maures. Au début du 13e siècle, l’ordre monastique commença à s’implanter à travers l’Europe Centrale.
En 1226, le duc polonais Conrad Ier de Mazovie sollicita l’Ordre teutonique pour l’aider à défendre son territoire et tenter, une nouvelle fois, de christianiser les païens prussiens. La même année, l’Empereur romain germanique octroya à l’Ordre la propriété des terres prussiennes conquises à cette occasion. Conrad reconnut cette souveraineté par un traité signé en 1230. Mais, à son insu et à l’aide d’un document falsifié, les chevaliers obtinrent le consentement du pape Grégoire IX de leur accorder aussi la possession d’une grande partie des terres catholiques défendues.
Ainsi naquit l’État monastique des chevaliers teutoniques au bord de la mer Baltique. Le grand maître de l’Ordre teutonique, désigné à vie, devint alors un personnage richissime et prestigieux. En 1309, il quitta Acre, en Palestine, pour la forteresse de Marienburg (Malbork), dont il fit la capitale du nouvel État.
Jusqu’à son apogée vers 1400, l’Ordre conquit et christianisa par l’épée l’ensemble de la région côtière. Exterminant et pillant les peuples autochtones, colonisant plutôt que convertissant cette région stratégiquement positionnée, les chevaliers s’enrichissaient et accroissaient leur pouvoir. Résistant aux ambitions danoise et scandinave, l’Ordre teutonique put ainsi devenir une importante force militaire et économique, avec le soutien constant des papes romains.
Le renouveau de la Pologne
Après une succession d’alliances, intrigues, affrontements et assassinats, Ladislas le Bref (Władysław Łokietek) devint roi de Pologne en 1320, avec l’actif soutien de l’Eglise polonaise. Ladislas parvint à réunir certaines principautés dispersées de la dynastie Piast. Toutefois, il ne réussit pas à imposer la souveraineté de la Pologne ni sur la Mazovie (région de Varsovie), ni sur la Silésie et la Poméranie, ces régions s’étant soumises à la domination de princes étrangers.
Ladislas le Bref obtint malgré tout un important succès diplomatique. Le Saint-Siège condamna en effet l’Ordre teutonique à rendre la Poméranie et à payer un dédommagement au Royaume de Pologne pour ne pas s’être acquitté de sa mission chrétienne et avoir au contraire assassiné une population innocente. L’État teutonique rejeta ce jugement mais dut dès lors adoucir ses méthodes et réduire ses prétentions.
Casimir le Grand (Kazimierz Wielki) succéda à son père sur le trône de Pologne de 1333 à 1370. Il poursuivit avec succès le renforcement du Royaume. Il faut bien dire que les circonstances l’aidèrent. La Pologne fut en effet quasi épargnée par l’épidémie de peste noire qui décima 30 à 50% de la population européenne entre 1347 et 1352. Elle échappa aussi aux nombreuses années de guerre et de famine qui finirent de dévaster l’Europe occidentale et l’Empire byzantin au 14e siècle. Au contraire, la Pologne bénéficia à cette époque d’hivers exceptionnellement cléments, propices aux productions agricoles et vinicoles.
L’Union de Pologne-Lituanie
Roi réformateur et bâtisseur, Casimir le Grand modifia le droit et la fiscalité en profondeur. Il fit fortifier de nombreuses villes et construire une cinquantaine de châteaux. Attentif aux sciences et à l’éducation, il fonda plusieurs collèges. En 1364, il créa l’Académie de Cracovie, la deuxième plus ancienne université d’Europe après celle de Prague. Il tripla la superficie du Royaume de Pologne, avec le rattachement de la Mazovie, la conquête à l’Est de la Ruthénie occidentale (aujourd’hui en Ukraine), et l’incorporation au nord de la Poméranie par le Traité de Kalisz signé en 1343 avec l’Ordre teutonique.
Casimir le Grand se maria quatre fois mais décéda sans héritier mâle. Son neveu, Louis 1er d’Anjou, roi de Hongrie, fut alors élu roi de Pologne par la Diète, l’assemblée de la noblesse polonaise. A la mort de celui-ci, Hedwige d’Anjou (Jadwiga), sa fille cadette, avait seulement 12 ans. Elle fut quand même choisie et couronnée « Roi », c’est-à-dire monarque à part entière de Pologne.
Quand Hedwige eut 14 ans, la Diète lui demanda d’épouser Jogaila, grand-duc de Lituanie, âgé de 35 ans. Baptisé, Jogaila fut aussi élu roi de Pologne sous le nom de Ladislas II Jagellon (Władysław Jagiełło). En 1386 naquit ainsi l’Union de Pologne-Lituanie, qui permit la conversion de la Lituanie au catholicisme.
Le baptême de la Lituanie privait l’Ordre teutonique d’une excuse pour y multiplier pillages et revendications territoriales. Cependant la tension était grande. Les chevaliers contrôlaient notamment les embouchures des trois plus grands fleuves de Pologne et Lituanie. La confrontation devint donc inévitable.
La bataille de Grunwald
En 1409, l’Ordre déclara la guerre à l’Union de Pologne-Lituanie, à la suite du soulèvement de la Samogitie, une province lituanienne annexée par l’État teutonique.
L’année suivante, une plaine près du village de Grunwald fut le théâtre d’une des batailles les plus importantes et sanglantes de l’Europe du Moyen-Âge.
En ce 15 juillet 1410, les troupes teutoniques étaient placées sous les ordres du grand maître Ulrich von Jungingen. L’armée polono-lituanienne était commandée par le roi Ladislas II Jagellon. Son cousin le grand-duc Vytautas avait pris la tête des forces lituaniennes. Quelques jours plus tôt, l’armée conjointe avait discrètement pénétré en territoire ennemi grâce à un pont flottant sur la Vistule. Son objectif était d’attaquer par surprise la forteresse de Malbork. Prévenus par des émissaires, les chevaliers teutoniques tentèrent de réagir et les deux armées s’affrontèrent finalement en pleine campagne.
La bataille de Grunwald aurait duré une dizaine d’heures et impliqué entre 50 et 70 milliers de combattants, un effectif considérable à l’époque. Les sources historiques, peu nombreuses et incomplètes, diffèrent sur la chronologie exacte des faits. Il semble que les unionistes aient choisi de faire d’abord longuement patienter leurs ennemis lourdement cuirassés en plein soleil. Puis, suite à une manœuvre de retrait, tactique ou forcé, des troupes lituaniennes, de violentes vagues d’attaques furent échangées entre les cavaleries polonaises et teutoniques. Avec le retour des forces lituaniennes, les chevaliers se retrouvèrent encerclés et perdirent leur commandant en chef au combat. Une partie d’entre eux décida alors de se retirer dans un campement improvisé qui fut ensuite ravagé.
L’Ordre teutonique fut décapité. La plupart des membres de la haute hiérarchie et des centaines d’officiers supérieurs perdirent en effet la vie au combat.
Ne disposant pas d’armement de siège, les forces polono-lituaniennes ne purent toutefois s’attaquer à la forteresse de Malbork. Mais d’autres confrontations suivirent et confirmèrent l’ascendant pris par l’Union sur l’Ordre. La paix de Thorn (Toruń) fut signée en février 1411.
Grunwald célébré par Matejko
Le thème de cette emblématique victoire fut repris à la fin du 19e et au début du 20e siècle par les plus grands représentants du romantisme polonais qui souhaitaient réveiller le patriotisme alors que le territoire de la Pologne était partagé entre les trois empires voisins depuis 1795.
Jan Matejko (1838-1893) réalisa ainsi entre 1872 et 1878 la peinture la plus connue de la bataille de Grunwald. Il s’agit d’une œuvre monumentale et complexe, figurant plusieurs scènes. La brillante armure des chevaliers teutoniques se révèle impuissante face à la détermination et au désir de vengeance des peuples slaves et baltes. Au centre, le grand-duc de Lituanie lève son épée en signe de victoire, protégé par un aigle polonais triomphant sur une bannière rouge.
A gauche, le grand-maître de l’Ordre est tué symboliquement par, à la fois un bourreau habillé pour l’exécution d’une sentence, et un guerrier païen tenant une lance de Saint-Maurice. Cette lance est à l’image de celle que l’empereur du Saint-Empire romain germanique Othon avait offerte à Boleslas, en guise de sceptre, lors de son pèlerinage en l’an 1000 sur le tombeau de Saint Adalbert à Gniezno. Dans les cieux, Saint Stanislas souligne le caractère divin de la victoire sur l’Ordre.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, cette œuvre majeure de Matejko put être cachée dans la région de Lublin. Les nazis torturèrent et promirent une prime de plusieurs millions de marks pour la retrouver. Mais Radio-Londres diffusa la fausse information que la toile se trouvait en Angleterre et les recherches cessèrent.
500e anniversaire
En 1910, un monument financé par le pianiste de renommée internationale Ignacy Paderewski, fut inauguré lors des fêtes de Grunwald organisées à Cracovie pour célébrer le 500e anniversaire de la victoire. La Galicie, alors sous occupation autrichienne, était la seule région de l’ancien Royaume de Pologne disposant d’une relative liberté culturelle et politique. Les allemands détruisirent le monument original en 1939. Une réplique fut inaugurée en 1976.
Zygmunt Rozwadowski (1866-1928) et Tadeusz Popiel (1863-1913) représentèrent aussi la bataille sur une peinture gigantesque longue de 10 mètres et haute de plus de 5 mètres, exposée temporairement dans un pavillon en bois. Méticuleusement roulée, la toile devait ensuite rejoindre le château royal de Wawel. Disparue, elle fut retrouvée en 1990 dans les réserves du Musée d’histoire de Lwow (aujourd’hui Lviv en Ukraine). Restaurée à Cracovie en 2009, puis exposée en 2010 dans différents musées de Pologne à l’occasion du 600e anniversaire de la bataille, elle est retournée à Lviv et reste relativement méconnue du public.
Jan Styka (1858-1925), élève de Matejko célèbre pour ses peintures panoramiques et ses portraits de sujets historiques et religieux, devait réaliser un panorama de la bataille de Grunwald destiné à la Barbacane de Cracovie. Ce projet avorta mais Styka en réalisa des ébauches.
Les Tatars de Kossak
Plus tard, en 1931, Wojciech Kossak (1856-1942), renommé peintre de bataille, mit au premier plan des soldats tatars. Le grand-duc de Lituanie avait mené des campagnes militaires contre la Horde d’or turco-mongole entre 1399 et 1408. Il avait accordé des terres dans l’est de la Lituanie à des Tatars de Crimée en échange de leur soutien. D’autres étaient d’anciens prisonniers. Jalal-el-Din, fils d’un ancien Khan exilé en Lituanie, dirigeait ces valeureux soldats à Grunwald. En reconnaissance, Vytautas aida son père à essayer de regagner la tête de la Horde d’or.
La chute de l’Ordre teutonique
Cette victoire spectaculaire conféra à la Pologne un statut de puissance européenne. Mais les Polonais auraient pu en espérer une meilleure utilisation politique. Certes Ladislas II Jagellon obtint une indemnité financière considérable, qui allait mettre l’Ordre teutonique à très rude épreuve. La Lituanie reprit aussi le controle de la région de Samogitie. Cependant, aucun territoire prussien ne fut rattaché à la Couronne du Royaume de Pologne et l’Ordre teutonique survécut finalement grâce à la relative indulgence de Ladislas et la probable influence de la papauté.
Le Saint-Empire romain germanique soutenait également L’Ordre car il souhaitait limiter le développement de l’Union de Pologne-Lituanie. Les chevaliers teutoniques étaient représentés dans de nombreuses cours européennes et pratiquaient une propagande agressive à l’encontre de l’Union. Ils accusaient leurs conquérants de catholicisme improvisé, et sur ce point, ils avaient en partie raison car l’armée polono-lituanienne comprenait des Slaves de rite orthodoxe, des Tatars musulmans et des Baltes païens.
Mais la noblesse et la bourgeoisie prussiennes supportaient de plus en plus mal le pouvoir autoritaire et les impôts exorbitants des chevaliers. Elles enviaient les privilèges de l’aristocratie polonaise. En 1454, elles finirent par se soulever et demander l’aide du roi de Pologne et grand-duc de Lituanie Casimir IV Jagellon.
Il fallut attendre la victoire de Casimir IV à l’issue de la guerre de Treize Ans (1454-1466) pour qu’un second traité de Thorn soit signé avec la médiation du nouveau pape. Cet accord intégrait une partie importante des territoires prussiens à la Couronne du Royaume de Pologne. Tout en reconnaissant la suzeraineté de la Pologne, l’Ordre conservait le pouvoir sur la Prusse Orientale. Entre temps, la capitale de l’État teutonique avait été déplacée à Königsberg en 1457 (enclave russe de Kaliningrad depuis 1946) et la forteresse de Malbork était devenue une résidence des rois polonais en 1460.
L’Hommage prussien
L’Union de Pologne-Lituanie n’avait été qu’une alliance militaire et diplomatique contre l’Ordre teutonique. En dépit de la forte influence culturelle de la Pologne, les deux nations restaient en effet dissemblables et concurrentes. La Pologne était un pays catholique doté d’un État fort et respecté. La Lituanie rassemblait sous un pouvoir instable des tribus originelles païennes qui contestaient la volonté centralisatrice du Grand-duc, et des minorités religieuses immigrées qui leur étaient soumises.
Pourtant, la persévérance de la dynastie Jagellon permit d’aboutir à la République des Deux Nations en 1569, monarchie parlementaire multiconfessionnelle et multiethnique. Ce plus grand pays d’Europe connut son apogée économique et culturelle vers 1630, à l’issue d’une période qualifiée de Siècle d’or polonais.
En 1525, le grand maître de l’Ordre teutonique, Albert de Brandebourg-Ansbach, se convertit à la religion luthérienne et devint le premier duc héréditaire de Prusse, en acceptant d’être le vassal du roi de Pologne, son oncle Sigismond Ier le Vieux. L’État monastique des chevaliers teutoniques avait ainsi disparu. Ce serment d’allégeance fut dénommé l’Hommage prussien.
Jan Matejko représenta la scène vers 1880 sur l’un de ses tableaux les plus célèbres. Albert de Brandebourg-Ansbach est agenouillé devant le roi de Pologne sur la place du marché de Cracovie. Stanczyk, l’un des plus célèbres bouffons de Pologne et personnage apprécié du peintre, est assis au pied du trône. Il semble dubitatif. Matejko exprimait ainsi l’idée que Sigismond Ier le Vieux fit une erreur politique majeure en acceptant cette allégeance.
Tragique effet papillon
En effet, au 17e siècle le duché de Prusse put se renforcer grâce à une union personnelle avec le Brandebourg, puis s’allier temporairement avec la Suède contre la République des Deux Nations. Finalement, quelques retournements et traités plus tard, il parvint à se délier de l’Hommage prussien pour devenir un état souverain en 1657. Devenu royaume en 1700 en échange de son soutien à l’empereur romain germanique, il fut l’un des acteurs du démembrement de la République des Deux Nations et le partage de son territoire entre la Russie, l’Autriche et la Prusse entre 1772 et 1795.
En 1815, le Royaume de Prusse s’agrandit encore lors du congrès de Vienne. En 1871, son roi Guillaume 1er reçut la couronne du nouvel Empire allemand des mains des princes germaniques désormais réunis autour de la Prusse toute puissante.
Jan Matejko mourut en 1893. Il ne vit pas la Pologne recouvrer son indépendance en 1918, avec de nouvelles frontières et « un corridor » vers la mer Baltique isolant la Prusse Orientale. Un sacrilège pour le pouvoir allemand. La Pologne fut attaquée et dévastée par le 3e Reich, huit siècles après la reconnaissance a priori anodine de la souveraineté des moines-soldats teutoniques sur un territoire au nord de la Pologne.
Témoignages
Les chevaliers teutoniques construisirent un port à Elblag et de nombreux châteaux dans les terres de l’ancienne Prusse. Mais c’est sans conteste le monastère fortifié de Malbork qui attire les visiteurs aujourd’hui. Depuis 1997, la forteresse figure d’ailleurs sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Fascinant par son architecture ingénieuse, ce monument impressionnant témoigne aussi, à la fois de la tragédie des relations germano-polonaises pendant mille ans, et du dévoiement des ordres monastiques militaires au Moyen-Âge.
Henryk Sienkiewicz, célèbre écrivain polonais, prix Nobel de littérature pour « Quo Vadis », publia en 1900 un autre roman historique intitulé « Les Chevaliers teutoniques ». Il sera ensuite traduit en vingt-cinq langues. Sienkiewicz souhaitait ainsi contribuer au réveil du sentiment patriotique par ce récit épique se déroulant de 1399 à 1410. Il y décrit aussi en détail la bataille de Grunwald.
Et chaque mois de juillet, un spectacle historique grandiose réunissant des confréries de chevaliers de toute l’Europe commémore l’évènement.
Bibliographie:
. Adam Zamoyski: Polska. Opowieść o dziejach niezwykłego narodu 966 – 2008. Wydawnictwo Literackie, 2011.
. Prof. dr Feliks Koneczny: Dzieje Śląska. Bytom G.Ś., 1931.
. Stanisław Szczur: W sprawie sukcesji andegaweńskiej w Polsce. Roczniki Historyczne, Rocznik LXXV – 2009.
. Polskie Radio: Tajna broń Jagiełły. Bez mostu pontonowego nie byłoby bitwy pod Grunwaldem (online, accès 08.04.2020) .
. 600 rocznica Bitwy pod Grunwaldem. grunwald600.com.