Stanisław Masłowski: Lever de lune. 1884. Détail.
Littérature,  Peinture

Lever de lune en mémoire de Beniowski

Stanislaw Maslowski créa en 1884 un nocturne titré « Lever de lune ». Le peintre réaliste polonais indiqua avoir voulu suggérer l’atmosphère de « Beniowski », une œuvre du poète romantique Juliusz Slowacki, publiée en 1841. Ce poème épique faisait lui-même référence à l’histoire de Maurice Beniowski, un aristocrate aventurier ayant vécu au 18e siècle.

Première impression

Stanislaw Maslowski (1853–1926), fils d’avocat et petit-fils d’un cavalier de l’Armée napoléonienne, étudia le dessin à Varsovie auprès de Wojciech Gerson, maître de l’Ecole Réaliste. Les paysages devinrent très tôt son sujet de prédilection. Dans les années 1880, Maslowski fréquenta l’avant-garde du naturalisme polonais rassemblée autour de Stanislaw Witkiewicz. Puis il flirta avec l’impressionnisme. Au tournant du siècle, l’artiste consacra l’essentiel de sa carrière à l’aquarelle bucolique.

Le nocturne « Lever de lune » reste son chef d’œuvre. Cette toile de grande dimension témoigne d’abord d’un excellent sens de l’observation de la lumière naturelle. Le peintre saisit son interaction avec les différents éléments du paysage. Les silhouettes très marquées des arbres et des bords de l’étang compartimentent la scène et accentuent les jeux d’éclairage. Un ciel voilé et une légère brume multiplient et adoucissent les subtiles nuances de couleur.

Stanisław Masłowski: Lever de lune. 1884.
Stanisław Masłowski: Lever de lune. 1884. Huile sur toile. 124 x 220 cm. Musée National de Cracovie.

Certains critiques associent cette œuvre magistrale au courant de peinture allemande « Stimmung » (signifiant « ambiance »). Les paysages mélancoliques aux couleurs sombres sont typiques de l’école de Munich. D’autres soulignent la similitude du motif avec les œuvres impressionnistes de Claude Monet. La lune revêt la couleur de l’astre de « Impression, soleil levant » (1872) ou « Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt, effet d’hiver » (1880).

En même temps, on perçoit un voile de nostalgie caractéristique du naturalisme polonais de la fin du 19e siècle. A la différence de l’impressionnisme, ce courant ne cherchait pas seulement à partager les sensations du peintre avec le spectateur. Il était imprégné de symbolisme et de patriotisme mystique.

Inspiration littéraire

Pour son « Lever de lune », Stanislaw Maslowski expliqua qu’il s’inspira de fragments d’une oeuvre de Juliusz Slowacki (1809-1849), un célèbre poète romantique polonais.

Slowacki s’exila en 1831, comme des dizaines de milliers de ses compatriotes. La Grande Emigration suivit la violente répression de l’Insurrection de Novembre en 1830, soulèvement polonais contre la domination russe. Après huit années de voyages en Europe et au Moyen-Orient, Juliusz Slowacki aboutit à Paris en 1839. Influencé par Byron et Shakespeare, il fut le créateur du théâtre tragique polonais. La tuberculose l’emporta à quarante ans. Enterré à Montmartre, le corps du « poète qui n’a jamais désespéré » rejoignit en 1927 celui de ses pairs dans la crypte des poètes de la cathédrale du Château de Wawel à Cracovie.

Hommage à Juliusz Slowack
Hommage à Juliusz Słowacki: « même si je sais qu’il y aura une nouvelle aurore demain – Je suis triste, mon Dieu ». Vers 1910. Carte postale. 9 x 14 cm (Polona).

Dans un long poème épique intitulé « Beniowski », publié partiellement en 1841, Juliusz Slowacki utilise l’histoire d’un aristocrate aventurier nommé Maurice Beniowski (1746-1786), comme l’argument poétique unissant ses digressions satiriques sur la création artistique et sa propre rivalité avec Adam Mickiewicz (1798-1855), considéré comme le père spirituel de la littérature polonaise moderne.

Slowacki y décrit à plusieurs reprises l’étang situé dans les jardins du château de Ladawa, propriété de Ferdinand Filip Ladawski, père d’Aniela, bien-aimée du héros du poème.

Le peintre Maslowski chercha à rendre l’atmosphère d’un extrait dans lequel le gentilhomme observe le domaine d’Aniela une dernière fois, avant de quitter sa terre natale. Au crépuscule, la lune sort des profondeurs et illumine les étangs.

Comme un acteur triste jouant Hamlet,
Une lune de sang entra en scène,
Et brilla sur le lac de Ladawa.

Stanisław Masłowski: Lever de lune. 1884. Détail.
Stanisław Masłowski: Lever de lune. 1884. Détail.

Le magnat Beniowski

Dans le poème de Slowacki, Beniowski est issu de la petite noblesse polonaise. Le véritable Maurice Beniowski naquit en 1746 au pied des Petites Carpates, à Verbó, alors en Hongrie, aujourd’hui en Slovaquie. L’aristocrate raconta avec verve – et quelques pointes d’imagination – son histoire dans ses « Voyages et mémoires ». Rédigé probablement entre 1780 et 1784, publié à Londres en 1790, puis à Paris en 1791 à l’aube de la Révolution Française, l’ouvrage connut un succès considérable et fut traduit en plusieurs langues. Beniowski s’y présente comme un magnat des Royaumes de Hongrie et de Pologne.

Beniowski
Voyages et mémoires de Maurice-Auguste, comte de Benyowsky. Page de grand titre. 1791 (Polona).

Suite à un litige autour de l’héritage familial hongrois, Maurice Beniowski partit rejoindre son oncle, un noble polonais. Il noua ainsi des liens avec des cercles patriotiques. En 1768, il épousa une Polonaise de la région de Cracovie et rejoignit la Confédération de Bar, une ligue antirusse menée par un groupe de nobles polonais. Les confédérés prononcèrent la déchéance du roi Stanislas Auguste Poniatowski, élu au trône de Pologne en 1764 sous la protection de la tsarine Catherine II, qui était aussi son ancienne maîtresse. Ils déclarèrent la guerre à la Russie et s’emparèrent de plusieurs villes et forteresses.

Après quatre années d’affrontement chaotique, faute d’avoir pu unifier l’ensemble de l’aristocratie polonaise, la Confédération dût reconnaître son échec. Les trois empires voisins utilisèrent le soulèvement comme prétexte à leur intervention militaire et au premier partage de la Pologne en 1772. Des milliers de personnes furent alors déportées vers la Sibérie ou enrôlées de force dans l’armée russe.

Les exilés du Kamtchatka

Blessé et capturé dès 1769, Beniowski fut emprisonné à Kazan, d’où il parvint à s’évader. Repris, il fut exilé au Kamtchatka, une péninsule pauvre et isolée à l’Extrême-Orient de l’Empire russe. Devenu proche du gouverneur de la forteresse, il aurait pris connaissance d’informations sensibles sur de secrètes ambitions russes dans le Pacifique. Peut-être s’agissait-il d’une rumeur organisée par Catherine II pour mettre en garde les espagnols installés en Californie depuis 1765. Beniowski finit par organiser une rébellion. Après quelques péripéties, les évadés parvinrent à saisirent la galiote « Saint-Pierre-et-Saint-Paul » et une précieuse cargaison de fourrures.

C’est ainsi qu’en mai 1771, un équipage d’environ quatre-vingt personnes rassemblant des évadés, des colons et quelques matelots emmenés de force prirent le large en direction des îles Kouriles, cette suite insulaire reliant la péninsule du Kamtchatka et la grande île de Hokkaidô. Le Japon se tenait à l’écart du reste du monde. Il faut dire que la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, installée sur l’île de Dejima dans la baie de Nagasaki, y défendait un strict monopole commercial. Afin d’éloigner toute velléité de concurrence, elle entretenait à travers l’Europe l’image d’un peuple japonais hostile.

La précédente visite d’un navire étranger non hollandais remontait à plus de trente ans. Les exilés prirent donc la précaution d’arborer un pavillon néerlandais. Se présentant comme un ennemi de l’Empire tsariste, Beniowski remit aux autorités de la Compagnie néerlandaise une missive avertissant de l’imminence d’une attaque russe sur des îles nord-japonaises. L’information s’avéra erronée, mais elle eut le mérite historique de faire prendre conscience à l’élite japonaise de la proximité de la Sibérie et de la faiblesse de leur défense.

De Macao à Lorient

Après une escale mouvementée à Formose (aujourd’hui Taïwan), soixante-deux des évadés atteignirent la colonie portugaise de Macao le 22 septembre 1771. Là, ils vendirent leur navire et ce qui restait de la cargaison de fourrures.

Convainquant le représentant français à Macao qu’il disposait d’informations secrètes sur la Russie destinées au ministre du roi de France, Beniowski fut invité à embarquer avec quelques compagnons à bord de deux navires français. Ainsi, après une étape à l’isle de France (aujourd’hui Maurice), vingt-six d’entre eux arrivèrent vivants au port de Lorient en juillet 1772.

Dans « Voyages et mémoires », Maurice Beniowski décrivit:

« Le 8 d’août, j’arrivais en Champagne, où était alors le ministre, qui me reçut avec distinction et cordialité, et qui me proposa d’entrer au service de son maître, avec l’offre d’un régiment d’infanterie ; ce que j’acceptais, à condition qu’il plairoit à Sa Majesté de m’employer à former des établissements au-delà du Cap. J’eus aussi le bonheur de trouver en France mon oncle, le comte de Benyow, commandant de la ville et du château de Bar, commandeur de l’ordre royal de Saint-Lazare, et chevalier de Saint-Louis. Les secours de ce digne parent, et la bienveillance de Sa Majesté, me mirent en état d’envoyer un exprès en Hongrie, pour chercher mon épouse et mon fils. »

Une entreprise considérable

Le prince d’Aiguillon, ministre des Affaires Etrangères de Louis XV, décida d’utiliser l’expérience du colonel baron Beniowski. Il lui fit proposer de fonder à Madagascar un établissement de traite et de commerce destiné à porter secours à l’Isle de France. Beniowski entrevit une mission de plus grande ampleur :

« Le 15 de Septembre 1772, M. de Boynes, secrétaire d’état au département de la Marine, me fit part de l’intention qu’avoit Sa Majesté de faire une entreprise considérable pour l’île de Madagascar, et de confier cette expédition à mes soins. […] et il ajouta que l’intention de Sa Majesté étoit de former à Madagascar un établissement à la faveur duquel on pût, dans la suite, exécuter un plan beaucoup plus étendu en gagnant la confiance des rois, princes et chefs du pays, et en les engageant à mettre leur île sous la protection de Sa Majesté. »

Beniowski
Rosières: Carte de l’Isle de Madagascar faite par ordre de M. le Baron de Benniowszky. 1776. 164 x 255 cm. (gallica.bnf.fr / BnF).

Depuis 1721, les Français avaient peu à peu colonisé la future Île Maurice, y développant la culture du café, des épices et de la canne à sucre. Les administrateurs de l’île se servaient de Madagascar comme une source de ravitaillement, non seulement en riz et en bétail, mais aussi en esclaves, qui composaient les trois quarts de la population de l’isle de France.

Mais la Grande-Île de Madagascar, aux deux millions d’habitants, était occupée par des royaumes guerriers, souvent liés à des pirates européens. La tentative entre 1766 et 1771 de réinstaller une colonie française à Port-Dauphin, au sud-est de l’île, avait échoué.

La Plaine de la Santé

Partis de Lorient en avril 1773, le baron colonel, sa famille et sa troupe d’environ 300 volontaires mirent cinq longs mois pour atteindre l’isle de France. Il y rencontra tout de suite l’incrédulité et l’hostilité de ses administrateurs, contrariés de devoir approvisionner cet étranger qui estimait n’avoir de compte à rendre qu’au ministre.

Finalement débarqué début 1774 dans la baie d’Antongil, au nord-est de Madagascar, Beniowski y fonda Louisbourg, désigné chef-lieu de la colonie. Mais, très rapidement, fièvres et maladies décimèrent le groupe. En plus, certaines tribus se montraient hostiles à leur installation.

Beniowski
Rosières: Plan de Louisbourg, Chef-lieu de la colonie de Madagascar, avec ses dépendances. 1776. 100 x 210 cm (gallica.bnf.fr / BnF).

En juin, un compagnon trouva fort heureusement à « neuf lieues ou environ de l’embouchure de la rivière » un lieu propice que les insulaires appelaient « La Plaine de la Santé ». Beniowski choisit d’établir son établissement dans cet endroit « très spacieux et bien abrité, et dominé par une montagne très avantageuse pour y construire un fort ».

Maurice Beniowski
Rosières: Plaine de la Santé dans l’Isle de Madagascar. 1774. 37 x 52 cm (Polona).
Plaine de la Santé dans l’Isle de Madagascar - légende.
Plaine de la Santé dans l’Isle de Madagascar – légende.

Le conflit avec les administrateurs de l’isle de France s’envenimait. Ils considéraient Beniowski comme un usurpateur et un affabulateur qui dilapidait le trésor royal. Deux ans après l’installation à Madagascar, Ils finirent par obtenir l’accord du nouveau ministre pour ordonner une mission d’inspection. Et c’est dans ce contexte improbable que la Plaine de la Santé vit la rencontre entre Beniowski et La Pérouse (1741-1788), qui escortait les inspecteurs.

L’Empereur de Madagascar

Farouche opposant à l’esclavagisme, Beniowski continuait d’affirmer avoir l’ambition d’unifier les tribus de Madagascar et d’y fonder une nation autonome. Il semble qu’il parvint à s’allier peu à peu certains indigènes.

L’aventurier raconta dans « Voyages et mémoires » que, le 10 octobre 1776, suite à la rumeur selon laquelle la fille du dernier chef suprême de la nation avait affirmé avoir reconnu un fils en la personne de Beniowski, les chefs de tribus malgaches l’élurent héritier du titre de « Ampansacabé », c’est-à-dire « Empereur de Madagascar ». Beniowski aurait alors proposé de rentrer en Europe pour signer des « traités de commerce et d’amitié avec le roi de France ou quel qu’autre puissance d’Europe ».

Ainsi s’interrompt la partie de « Voyages et mémoires » écrite d’après les souvenirs de Beniowski. Un court épilogue décrivant son voyage aux Amériques et les circonstances de sa mort fut ajouté par l’éditeur.

Le dernier voyage

Après trois années passées à Madagascar, le colonel baron rentra donc à Paris. Il présenta au gouvernement un ambitieux projet de développement qui placerait la Grande-Île sous la protection du roi de France, tout en accordant un monopole commercial de trente ans à la Compagnie de Beniowski, assurant le ravitaillement de l’isle de France. Le rapport défavorable de la mission d’inspection n’était semble-t-il pas encore arrivé. Mais Louis XVI avait succédé à Louis XV et Beniowski ne trouva pas le soutien escompté. Toutefois, il fut agréablement reçu et généreusement rémunéré, les autorités craignant qu’il ne parvienne à trouver un accord avec les Anglais ou les Autrichiens.

Marie-Thérèse d’Autriche lui accorda d’ailleurs le titre de comte hongrois en 1778. La même année, promu brigadier des armées du Roi de France, sans affectation, il fut autorisé à servir en tant que colonel de hussards en Bohême. Proche de Benjamin Franklin, ambassadeur des Etats-Unis à Paris, avec lequel il partageait la passion du jeu d’échecs, il aurait ensuite cherché à rejoindre son frère Ferenc, commandant des Hussards Bleus de la cavalerie française en Amérique.

En 1783, il parvint enfin à faire financer par des fonds privés britanniques et américains une nouvelle expédition à Madagascar, promettant la fortune à ses bienfaiteurs.

En juin 1785, Maurice Beniowski effectua ainsi son dernier voyage vers la Grande-Île.  Mais l’expédition tourna court. Confrontés dès leur débarquement à un affrontement avec un groupe d’indigènes, Beniowski et une partie de ses hommes virent le capitaine du navire et le reste de la troupe les trahir en s’enfuyant avec le vaisseau. Finalement, le comte fut tué en mai 1786 dans une escarmouche avec un régiment français accouru de l’isle de France. Son corps ne fut jamais retrouvé.

En mémoire de Beniowski

En France, Beniowski fut en 1800 le sujet d’un opéra-comique intitulé « Beniowski ou les Exilés du Kamtschatka », sur une musique de Boieldieu. Son aventure, rendue populaire par l’immense succès de ses Mémoires, suscita aussi de nombreux récits. Puis il disparut presque complètement de la mémoire collective jusqu’à ce que son histoire inspire un roman de Jean-Christophe Rufin, intitulé « Le tour du monde du roi Zibeline » (2017).

Théâtre de l’Opéra-Comique, décoration du premier acte de Beniowski (gallica.bnf.fr / BnF).
Théâtre de l’Opéra-Comique, décoration du premier acte de Beniowski (gallica.bnf.fr / BnF).

En Pologne, mais aussi en Hongrie et plus récemment en Slovaquie, il est célébré comme un héros national. Pour les Polonais, il est en quelque sorte l’alliance de ce que La Pérouse et Lafayette représentent pour les Français.

Les confédérés de Bar furent les héros de nombreuses œuvres littéraires polonaises. Ils y apparaissaient comme des martyrs de la liberté et de la patrie. Par son amour de l’autonomie et de l’aventure, Beniowski représentait plus que les autres la vision idéale du noble polonais.

Maurice Beniowski reste une légende à Madagascar. Son souvenir a toujours été positivement associé à l’indépendance. Quatre rues de la Grande-Île portent aujourd’hui son nom et un petit monument dédié à l’aventurier fut inauguré en 2006 à Antananarivo. Les vestiges de Louisbourg disparurent depuis longtemps sous les crues du fleuve Antanambalana. Des fouilles récentes auraient par contre permis de retrouver la Plaine de la Santé.

Grand amateur du jeu d’échecs, le comte prenait plaisir à raconter ses parties les plus mémorables à travers le monde. Aujourd’hui encore en témoigne le « mat de Beniowski », un schéma qu’il aurait inventé: le cavalier met en échec le roi adverse encerclé par ses propres pièces et sans possibilité de fuite. Fut-ce le rêve prémonitoire de cette funeste journée de mai 1786 qui vit la mort de l’empereur de Madagascar?


Bibliographie:

. Malarstwo polskie z kolekcji Muzeum Narodowego w Krakowie. Katalog do ekspozycji w Pałacu Prezydenckim w Warszawie I 2015 – VI 2016.

. Andrzej Fabianowski: O „Beniowskim” Juliusza Słowackiego. Rocznik Towarzystwa Literackiego imienia Adama Mickiewicza 34, 87-98 , 1999.

. Halina Floryńska-Lalewicz: Juliusz Słowacki. Culture.pl, marzec 2003 (online), (accès: 15.11.2020)

. Marek Kępa: Exploring The Lunar Landscapes of Polish Painters. Culture.pl, july 2018 (online), (accès: 15.11.2020)

. P. Cultru: Un empereur de Madagascar au XVIIIe siècle. Édition de 1906.

. Maurice Beniowski: Voyages et mémoires de Maurice-Auguste, comte de Benyowsky. Édition de1791, Paris.

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